La légende locale laisse entendre que les buttes de Peray auraient été causées par Gargantua.
Il aurait laissé trois « dépattures » à Peray, et lancé un gros bloc qui serait tombé à 12 km de là,
à Torcé-en-Vallée : le Palet de Gargantua.
La légende locale laisse entendre que les buttes de Peray auraient été causées par Gargantua.
Il aurait laissé trois « dépattures » à Peray, et lancé un gros bloc qui serait tombé à 12 km de là,
à Torcé-en-Vallée : le Palet de Gargantua.
Les buttes de Peray ont été édifiées par l’homme pour créer une ligne de défense lors des guerres dans le Saosnois du Xème au XIIème siècle opposant différents seigneurs entre eux.
Au sommet de la motte très élevée, une tour était érigée afin d’assurer un poste de guet et de base défensive ou offensive face à l’ennemi. On distingue encore aujourd’hui sur la partie plane de la motte des traces de construction de pierres. En bas de la motte se trouvait une basse-cour, un lieu fermé et protégé avec des remparts permettant de rendre l’accès à la motte plus difficile pour les assaillants.
Autour de cet ensemble se trouvait des fossés larges et profonds remplis d’eau pour ralentir la progression des ennemis.
Aujourd’hui, la butte de Peray est accessible aux visiteurs et deux tables d’orientation ont été placées au sommet.
Pendant le premier tiers du XIème siècle, les relations entre la maison de Bellême et les comtes du Maine s’avèrent difficiles. Ces tensions correspondent à l’extension de ladite seigneurie de Bellême sur le territoire compris entre la Sarthe et l’Huisne. De par ses propriétés dans le Saosnois, ses domaines, châteaux épiscopaux et son lignage, la seigneurie de Bellême tente d’enlever cette partie du Maine au pouvoir du comte du Maine.
Quatre conflits sont connus dont celui qui dura de 1030 à 1035 dans le Saosnois et autour de Ballon. L’expédition menée par Robert Ier de Bellême aboutit à son emprisonnement au château de Ballon. Deux ans après, il fut assassiné en prison, à la tour de Londres.
Extraits de la brochure « Les buttes de Peray – Sarthe » par la Communauté de Communes du Pays Marollais. Sources : Archives départementale de la Sarthe