Notre territoire

Plus de mille ans d’Histoire.

Petit territoire adossé aux collines du Perche, le Saosnois tire son origine de la déesse gauloise  des eaux, Saugonna dont le nom déformé donna Saosnes, chef-lieu du Pagus Sagonensis à l’époque gallo-romaine.

De la tutelle du duché du Mans, le Saosnois passa sous celle des ducs de Normandie qui en firent, du XI^ème au XIV^ème siècle, un fief puissant dominé par la famille des Talvas, seigneurs d’Alençon et de Bellême. Ravagé par les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans, notre territoire retrouve paix et prospérité sous Charles IV, duc d’Alençon, époux de Marguerite d’Angoulême. En 1607, il est rattaché à la couronne royale par Henri IV après les terribles Guerre de religion.

Aux XVII^ème et XVIII^ème siècles, une nouvelle culture, celle du chanvre, transforme les paysages ainsi que la cité de Mamers où bruissent dans les caves les métiers des tissiers et cordiers.

Passée la fureur révolutionnaire, son « Jeudi fou » à Ballon, et la destruction des abbayes de Perseigne et Tironneau, le retour à l’ordre profite à Mamers, gratifiée d’une sous-préfecture en 1800. La prospérité affichée jusqu’au Second Empire à travers de belles maisons bourgeoises s’étiole ensuite du fait de l’effondrement de l’activité chanvrière et du rendez-vous manqué avec le chemin de fer.

En 1904, à l’époque de Joseph Caillaux, futur président du Conseil, Mamers subit une terrible inondation qui ravage la ville basse et fait 17 morts.

Après la terrible Grande Guerre qui fauche la jeunesse du Saosnois, les prémisses d’un redressement pointent dans les années 30 où Mamers se dote de l’une des premières piscines de l’Ouest.

De la Libération aux années 80, les Trente Glorieuses sont une période faste avant un coup d’arrêt symbolisé par la fermeture  de Moulinex en 1998. Pour réagir et mieux s’armer, 3 communautés de communes ont fusionné en 2017, pour créer la nouvelle entité du Maine Saosnois rassemblant 51 communes et 28400 habitants.

Texte de Jean-Louis Charrier